Les deux amies Margot et Alma, 27 ans, ont une passion commune : le théâtre. Elles s’entraident, se soutiennent, se font répéter, ponctuant leur apprentissage de sorties et de joyeuses fêtes dans un Paris modeste. Jamais l’une sans l’autre, elles croquent la vie à pleines dents, partagent leurs sorties, leurs rêves, leurs blagues et leurs déceptions en fonçant sans jamais se retourner. Elles ont l’énergie de la jeunesse de nos jours, sa joie, son audace et son insouciance. La découverte de la ville rejoint celle de la vie.
Margot et Alma sont des « sista », des « sœurs ». Habituellement synonyme d’amour, la passion exaltée d’Entre les vagues est celle de l’amitié. Parfois en concurrence, cela ne les empêche pas d’être solidaires et de faire face ensemble aux coups durs, car la vraie vie est ailleurs. Le film nous plonge au cœur de leur relation fusionnelle, on partage leurs sourires et leur soif de liberté. Jusqu’au jour où un drame vient tout chambouler.
Caméra à l’épaule, Anaïs Volpé capte les derniers jours d’innocence des deux jeunes filles qui vont basculer de l’insouciance à la gravité. La jeune réalisatrice, également scénariste, filme un duo de comédiennes au diapason : Déborah Lukumuena et Souheila Yacoub débordent d’une fougue à toute épreuve. Après plusieurs années en tant que comédienne, Anaïs Volpé se forme à la réalisation et au montage en autodidacte. Elle travaille sur plusieurs films, de l’écriture au montage. Pour Entre les vagues, son premier long-métrage, elle collabore avec le directeur de la photographie américain Sean Price Williams (Good Time, Mad Love in New York). Entre les vagues, sélectionné à la quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes l’année dernière, est une ode à l'amitié bouleversante, une tragicomédie drôle et sensible.